lundi 28 juillet 2014

The Keeper of the Seven Sims.


Montage gracieusement réalisé par l'auteur, spécialement pour l'occasion. 

Cela fait quelque temps que je travaille sur un article assez spécial pour moi. Il s’agit d’un sujet qui me tient particulièrement à coeur, c’est pour cette raison que je ne voulais pas le bâcler.
Aujourd’hui je ne vais pas vous parler du dernier roman dont tout le monde parle, ni d’un des grands classiques de la littérature. Je vais vous parler d’une personne qui m’est bien plus chère. Il s’agit de mon amie Estelle. Alors je vous imagine déjà devant vos écrans, vous demandant pourquoi diantre, après une si longue absence je viens vous parler d’une de mes amies… Votre questionnement est, pour l’instant, tout à fait légitime.

Pour vous faire comprendre ce que j’ai en tête, je vais vous planter le décor :

Il y a de cela quelques années, j’ai découvert sur le net une nouvelle forme d’écriture. Il s’agissait de romans ou même de nouvelles, écrites sur des blogs par des internautes, expérimentés ou non. Encore une fois, je vois poindre le scepticisme chez vous, Chers Lecteurs. Je sais, il ne s’agit pas là d’une grande innovation en la matière, les gens écrivent depuis longtemps sur Internet. Mais ces écrits n’étaient pas comme les autres. Il étaient illustrés…grâce à des Sims ! Oui oui, des Sims, ces personnages virtuels que l’on s’amuse à faire vivre, torturer, tout ce que vous voulez (chacun ses vices après tout !)
Bon alors, qu’est-ce-que je vous disais ? C’est bel et bien original, non ?
Après cette découverte, et ayant été totalement convaincue par le format, je me suis lancée dans la lecture, plus qu’acidue, de bon nombre de ces histoires. Parmi celles-ci, une saga m’a particulièrement plu : il s’agissait d’une saga fantastique se déroulant dans une autre galaxie, sur des planètes fictives appelées Majibe et Mijabe. Au fil de ma lecture, je me suis rendue compte que l’auteur avait mon âge et qu’elle paraissait absolument sympathique. Cependant, dans ma grande timidité, j’ai toujours été une lectrice fantôme qui ne laissait aucune trace de son passage, si ce n’est quelques vues supplémentaires au compteur.
Je pense avoir commencé la lecture de ces histoires début collège. Et c’est seulement au lycée que j’ai enfin pris mon courage à deux mains et que j’ai commencé à dévoiler ma présence. Peu de temps après j’ai pris contact avec l’auteur et nous avons commencé à parler… de plus en plus. C’est à ce moment que j’ai véritablement fait la connaissance d’Estelle, qui aujourd’hui encore est une très bonne Amie.
Bon, je pense que le décor est suffisamment planté, je pense que je peux commencer à vous parler de choses sérieuses.

Estelle écrit sous le pseudo « Estelloo » depuis 2006. Au fil des années son style, son écriture, et la qualité des photos qu’elle prend de ses personnages ont évolués, jusqu’à s’affirmer tels qu’ils sont aujourd’hui. Ses histoires vont du fantastique, au thriller, en passant par le récit de vie pur et simple. Autrement dit, il y en a pour tous les goûts.
Bon, je dois tout de même avouer que Mademoiselle Estelle a un penchant assez prononcé à torturer et malmener ses pauvres personnages qui n’ont rien demandé à personne… Mais bon, on va dire que c’est ce qui fait son charme ! Et puis cela n’ôte rien à la qualité de ses histoires, bien au contraire !

Pour l’occasion, j’ai proposé à Estelle une petite interview via Skype pour clore cet article et elle s’est gentiment prêtée au jeu. Voici donc ici la retranscription écrite de cette collaboration.

Après des bavardages incessants…
Imaginez, je vous prie, des salutations en bonne et due forme.

« Depuis combien de temps écris-tu ?
-J’ai commencé à écrire à 8ans, sur des feuilles, et en illustrant avec des dessins. A l’époque il y avait plus de dessins que de textes, mais c’était à l’image des albums pour enfants que je lisais.

- Qu’est-ce-qui ta donné envie d’écrire étant petite ?
- J’ai toujours aimé inventer, imaginer des histoires. Au début, je les mettais en scène avec mes Barbies ou avec d’autres jouets. Je passais beaucoup de temps à imaginer, à jouer avec, à travailler mon imagination en gros. Et à l’école, ils nous faisaient lire des albums pour nous initier à la lecture. Comme j’aimais dessiner et par mimétisme sans doute, j’ai pris des feuilles de l’imprimante et j’ai commencé à écrire de petites histoires.


Montage exhaustif de la saga Majibe.
- Et du coup, qu’est-ce-qui t’a donné envie d’écrire des histoires sur un blog et de les illustrer avec des Sims ?
- C’est venu un peu par hasard. Je jouais souvent aux Sims, mais je ne parvenais pas à avancer beaucoup dans le jeu dans la mesure où je créais souvent de nouvelles familles. Je m’amusais à prendre des photos, et à écrire des légendes aux photos dans l’album des Sims 2. Un jour, ma soeur est passée derrière moi, a vu ce que je faisais, et elle m’a parlé des histoires Sims sur les blogs. Je suis allée voir sur les blogs qu’elle suivait, et j’ai trouvé ça vachement cool ! Du coup, j’ai voulu faire pareil, et peu de temps après, je suis apparue sur Skyblog avec ma première histoire Sims !

- Dans quelle conditions écris-tu ? Tu as des préférences par rapport au moment de la journée ? Un certain endroit ? 
- Je n’ai pas de moment privilégié dans la journée pour écrire généralement. Certes, pour les histoires Sims, ce sera plutôt le soir à cause du fait qu’il faut prendre les photos et les retoucher. Mais sinon, j’écris quand j’en ai envie, selon mon inspiration. Par contre, j’ai besoin d’être seule quand j’écris, pour la concentration. S’il y a quelqu’un, je vais lui parler, être perturbée par sa présence, et je serais bien incapable d’écrire une seule ligne ! Ca paraît assez logique, mais le paradoxe, c’est que je peux très bien écrire, et parler avec une amie sur Internet en parallèle. C’est pas l’idéal, mais de toute façon j’écris rarement pendant une heure sans faire autre chose en même temps. Mais le plus important quand j’écris, c’est la musique ! J’ai besoin de musique pour écrire !  Et pas n’importe laquelle, une qui m’inspirera, qui me mettra dans l’ambiance que je veux, m’aidera à me concentrer et à trouver l’inspiration. Pour une scène joyeuse, je vais écouter une musique plutôt rythmée, et pour une scène triste, une musique plutôt, voire franchement, triste. Sans ça, j’avoue que ma capacité de concentration est quasi nulle.

- Quelle est la première histoire que tu aies écrite ?
- Je ne m’en souviens plus malheureusement. Ca remonte maintenant (j’ai l’impression de prendre un léger coup de vieux d’un coup…) et la plupart de mes histoires sur papier sont, pour ainsi dire, portées disparues. J’en n’en ai retrouvé qu’une seule quand on a fait du rangement avec ma Mère. C’était l’histoire de deux soeurs qui se retrouvaient orphelines du jour au lendemain suite au décès de leur Mère. Et encore, aujourd’hui je ne suis pas sûre de pouvoir remettre la main dessus, mais c’est la seule dont je me souvienne. Rassure-toi, l’histoire finissait bien, elles sont recueillies par leur oncle ! Quand je disais qu’elle maltraitait ses personnages, je ne mentais pas vous voyez !!

- Où trouves-tu tes idées d’histoires ?
- Un peu partout. En fait, je suis une grande rêveuse, et le moment propice à l’imagination et à la rêverie… c’est quand je me déplace ! Je ne sors jamais sans mon MP3, et du coup, je marche en écoutant de la musique, je prends le bus ou le train toujours en musique… et ces moments sont idéaux pour laisser l’esprit s’évader, regarder les gens, les paysages, repenser à un film ou une série que j’ai vu, à un livre que j’ai lu. Petit à petit, des idées me viennent, des scénarios se construisent… et hop, ça fait des histoires ! Pour résumer, mon inspiration me vient de mon environnement et de la musique, et mon esprit fait un savant mélange de tout ça !

- Quel est ton auteur préféré ? Ou tes auteurs préférés ?
- Il y a vraiment deux auteurs que j’aime beaucoup, et dont je me jette systématiquement sur les livres dès qu’ils sortent, ce sont Sophie Audouin Mamikonian et Ann Brashares. Après, il y a d’autres auteurs que j’aime bien, sans pour autant me jeter sur les livres dès leur sortie (sauf en cas de saga, désir de savoir la suite oblige !) Comme L.J. Smith ou Melissa de la Cruz. Il y a aussi Mathias Malzieu, même si je n’ai lu que La Mécanique du Coeur, mais j’ai tellement adoré qu’il mérite bien d’être cité !

- Merveilleux ! En plus tu parles d’un auteur dont j’ai déjà parlé dans un précédent article ! Bien joué ! Voir l’article susvisé ici.
Dans le même ordre d’idée que la question précédente : Quel est ton style de romans favoris ?
- Si je devais n’en choisir qu’un, ce serait la Fantasy, sans hésiter. J’aime bien les histoires de sorciers, vampires, créatures diverses et variées. Sophie Audouin Mamikonian est auteur de Fantasy d’ailleurs avec ses séries Tara Duncan (2003), Indiana Teller (2011), et son livre La Couleur des Âmes des Anges (2012) !

- Et pour finir : Comptes-tu poursuivre dans l’écriture plus tard ou souhaites-tu conserver cela comme un passe-temps ?
- Devenir écrivain, être publiée, c’est un véritable rêve pour moi ! Je travaille d’ailleurs à réécrire certaines de mes histoires Sims auxquelles je suis attachée, comme La Lueur d’Espérance (A découvrir ici) et surtout les Majibe (A découvrir par là) ! Ces derniers nécessitent d’avantage de travail étant donné qu’ils ont beaucoup de défauts, mais je suis très attachée à cette saga. Je l’ai toujours dit : un jour, ils auront une version roman ! Et je ferai tout pour pouvoir concrétiser ce rêve !

- En tout cas, le jour où ils seront publiés, je serais la première à me jeter dessus comme une grosse morfale !
Bon, eh bien l’interview est terminée, je pense qu’il est de rigueur de te remercier évidemment ! Merci de t’être prêtée au jeu !

- Mais de rien, ce fut un plaisir ! »

J’avoue que ce fut un réel plaisir de partager ce petit moment amusant sur Skype avec Estelle et je la remercie encore une fois comme je sais qu’elle passera par là! 

J’imagine qu’interviewer une personnalité doit être très intimidant, mais interviewer quelqu’un que l’on connait bien est assez étrange ! La spontanéité de l’habitude est là, mais le sérieux et la droiture qu’induisent le statut de pseudo-journaliste confère malgré tout -et ce n’est là que mon propre ressenti- une atmosphère solennelle à l’échange. 

Je pense que cet article est déjà assez long comme cela, je félicite et remercie les lecteurs assidus qui seront parvenus jusqu’au bout. Et je vais vous laisser ici avec quelques références pour retrouver cette chère Estelloo.

Histoire en cours : Whataya Want From Me.
Autres histoires terminées : Par ici !

N.D.L.R : Les histoires mentionnées plus haut sont toutes terminées. La seule encore en cours est Whataya Want From Me.

Personnages de La Lueur d'Espérance.



1 commentaire:

  1. Mais de rien, comme je te l'ai dit, c'était un véritable plaisir cet interview ! :) Merci surtout à toi pour cet adorable attention !!! <3

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