dimanche 23 mars 2014

Stefan Zweig au cœur de Zubrowska.

The Grand Budapest Hotel - Wes Anderson.
Je ne résiste pas à l’envie de vous parler du dernier film que j’ai vu. Je voulais aller au cinéma, sans pour autant savoir quels films étaient sortis. C’est donc innocemment que je suis partie en quête d’un film. Une affiche avait attiré mon regard par son esthétique et ses couleurs acidulées. Il s’agissait de The Grand Budapest Hotel, sorti en salles le 26 Février 2014. Après avoir lu le résumé et vu la bande-annonce j’étais conquise.
Réalisé par Wes Anderson, le film met en scène quelques grands noms du cinéma contemporain tels que Ralph Fiennes (La Liste de Schindler (Schindler’s List en VO), Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights en VO)), Jude Law (Stalingrad (Enemy at the gates en VO), Scherlock Holmes) ou encore Adrian Brody (Le Pianiste (The Pianist en VO), Minuit à Paris (Midnight In Paris en VO)) et Edward Norton (L’Illusionniste (The Illusionist en VO), Moonrise Kingdom) . L’histoire se passe en République soviétique, dans la ville imaginaire de Zubrowska, au début du XXe siècle et l’auteur dépeint la mise en place de l’union européenne et le début de la seconde guerre mondiale d’une façon tout à fait légère et loufoque. Tout cela mis en scène en filigrane, derrière l’histoire et l’évolution d’un hôtel, le Grand Budapest Hotel. Wes Anderson s’est inspiré des œuvres de l’auteur autrichien Stefan Zweig (La Confusion des Sentiments ( Verwirrung der Gefühle en VO), Le Joueur d’Echec (Schachnovelle en VO)) afin de réaliser ce film. Ce dernier ayant largement commenté la mise en place de l’Europe, la considérant comme une abomination et un échec pour l’humanité.
Les personnages, s’ils sont caricaturaux n’en sont pas moins fascinants. On découvre ainsi un maître d’hôtel charismatique et séducteur, aux goûts particulièrement fantasques, des femmes aussi vieilles et riches que faibles, ainsi quelques méchants…très méchants. Cependant, on  peut tout de même constater leur évolution et la révélation de leur personnalité au gré des aventures rocambolesques qu’ils traversent.
Outre la signature burlesque du réalisateur qui rend le film particulièrement original et intéressant, il y a le colossal travail visuel qui a été entrepris. Les plans sont de toute beauté et s’allient parfaitement avec le scénario ; chaque plan est à lui-même un chef-d’œuvre à part entière : les tons vifs sont équilibrés par l’atmosphère et les couleurs poudrées qui dominent la majeure partie des plans. De plus, les poses et les déplacements des acteurs ont su être mis en valeur avec brio.
Et maintenant, le résumé tant attendu :
« Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation. »
Résumé : Allociné.fr
Et la bande-annonce :


Love. Kihn.

2 commentaires:

  1. Moi j'ai bien aimé ce film aussi. En plus quand on y va en charmante compagnie, c'est un enchantement

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