The Grand Budapest Hotel - Wes Anderson. |
Je ne résiste pas à l’envie de vous parler du dernier film que
j’ai vu. Je voulais aller au cinéma, sans pour autant savoir
quels films étaient sortis. C’est donc innocemment que je suis partie en quête
d’un film. Une affiche avait attiré mon regard par son esthétique et ses
couleurs acidulées. Il s’agissait de The Grand Budapest Hotel, sorti en salles
le 26 Février 2014. Après avoir lu le résumé et vu la bande-annonce j’étais conquise.
Réalisé par Wes Anderson, le film met en scène quelques
grands noms du cinéma contemporain tels que Ralph Fiennes (La Liste de
Schindler (Schindler’s List en VO), Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights
en VO)), Jude Law (Stalingrad (Enemy at the gates en VO), Scherlock Holmes) ou
encore Adrian Brody (Le Pianiste (The Pianist en VO), Minuit à Paris (Midnight
In Paris en VO)) et Edward Norton (L’Illusionniste (The Illusionist en VO),
Moonrise Kingdom) . L’histoire se passe en République soviétique, dans la ville
imaginaire de Zubrowska, au début du XXe siècle et l’auteur dépeint
la mise en place de l’union européenne et le début de la seconde
guerre mondiale d’une façon tout à fait légère et loufoque. Tout cela mis en scène
en filigrane, derrière l’histoire et l’évolution d’un hôtel, le Grand Budapest
Hotel. Wes Anderson s’est inspiré des œuvres de l’auteur autrichien Stefan
Zweig (La Confusion des Sentiments ( Verwirrung der Gefühle en VO), Le
Joueur d’Echec (Schachnovelle en VO)) afin de réaliser ce film. Ce dernier
ayant largement commenté la mise en place de l’Europe, la considérant comme une
abomination et un échec pour l’humanité.
Les personnages, s’ils sont caricaturaux n’en sont pas moins
fascinants. On découvre ainsi un maître d’hôtel charismatique et séducteur, aux
goûts particulièrement fantasques, des femmes aussi vieilles et riches que
faibles, ainsi quelques méchants…très méchants. Cependant, on peut tout de même constater leur évolution et
la révélation de leur personnalité au gré des aventures rocambolesques qu’ils
traversent.
Outre la signature burlesque du réalisateur qui rend le film
particulièrement original et intéressant, il y a le colossal travail visuel qui
a été entrepris. Les plans sont de toute beauté et s’allient parfaitement avec
le scénario ; chaque plan est à lui-même un chef-d’œuvre à part
entière : les tons vifs sont équilibrés par l’atmosphère et les couleurs
poudrées qui dominent la majeure partie des plans. De plus, les poses et les
déplacements des acteurs ont su être mis en valeur avec brio.
Et maintenant, le résumé tant attendu :
« Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation. »
Résumé : Allociné.fr
Et la bande-annonce :
Love. Kihn.
Moi j'ai bien aimé ce film aussi. En plus quand on y va en charmante compagnie, c'est un enchantement
RépondreSupprimerParfaitement d'accord ! (:
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